Livres
Depuis que je me suis établi à Rubigen (dans un lieu particulièrement exposé) je vis quasiment dans un hall d’exposition. Ceci a conduit de plus en plus de monde à s’intéresser à ma façon de m’occuper de mes chevaux et à vouloir en apprendre davantage sur le traitement affable et de dignité que j’applique aux animaux. En effet, au fil du temps, ce besoin est devenu de plus en plus réel. Il s’agit là du fil directeur qui conduit à améliorer la façon dont sont traitées ces belles créatures nobles, à éveiller la compréhension pour cet animal et à aider les nombreux amis du cheval à parfaire leurs connaissances, par amour pour eux.
Afin de transmettre mes vues sur les relations avec les chevaux de manière la plus compréhensible possible, j’ai consciemment renoncé, dans ce livre, à des formulations complexes.
Des impulsions de pensée :
- L’ animal cheval nous offre davantage que la monte, il peut aussi être tout simplement un camarade de loisirs pour nous.
- Notre égoïsme et notre arrogance à considérer le cheval comme notre ami, demandent de l’engagement et une grande loyauté de notre part. (Hans Schmutz)
- Morphologiquement, le dos du cheval convient au port d’ une selle, ils ne sont cependant pas pensés par le créateur comme machines à galop (monter). Mais, dans notre société le mot « cheval » semble inéluctablement lié à la pratique du galop.
Entrevues dans le livre
Quelques themes et citations du livre
Ce sont justement les chevaux sains de corps et d’esprit, qui sont de nature curieuse et qui ressentent un besoin continuel et intense d’occupations. Seuls en prison (chez nous dans les Boxes), livrés à eux-mêmes, ils endommagent leur infrastructure. Ne possédant pas d’orteils ni de doigts, nos amis grignotent et grattent avec leurs sabots une grande partie du temps. Des chevaux sains d’esprit satisfont ainsi leur grande curiosité naturelle! Ces chevaux sainement curieux sont justement ceux que nous enfermons ensuite dans des cages (à lions) « encore » plus robustes afin qu’ils ne cassent et ne rongent pas leurs écuries. Dans cette prison ils ont encore moins d’occupations et encore plus de stress. Ce sont justement ces animaux intelligents qui doivent souvent aller chez le boucher.
Tenu seul (en « détention ») il est assez probable que l’animal développe de graves troubles psychiques. Afin que les chevaux restent en bonne santé « psychique », il est essentiel qu’ils se voient, se regardent, se frôlent et s’apportent mutuellement des soins au niveau du pelage. Comme chez la plupart des autres espèces, les relations sont ainsi renforcées dans la communauté. Enfermer trop longtemps un cheval seul dans une écurie, sans contacts mutuels, peut déclencher des comportements négatifs. Souvent, il se met à ronger, gratter des sabots…
- En maniant le cheval de « la bonne façon », chacun peut être ou devenir un murmureur à l`oreille du cheval!
- « L’égoïsme et l’arrogance qui nous poussent à adopter un cheval nous demandent et nous obligent à une grande loyauté »Hans Schmutz
- L’observation d’un troupeau dans une situation comparable à la nature dit beaucoup sur le « langage équin » et devrait être le premier pas pour les débutants vers une bonne compréhension des chevaux .
- « Seul les personnes civilisées oublient ( à cause du sport, à cause de l`argent, de la cupidité et de la Prospérité) le respect de la nature » (Hans Schmutz)
Heureusement la conscience et le respect prennent de plus en plus d’importance en ce qui concerne le traitement de nos animaux. La classe élitiste, les « caviaristes », propriétaires de caniches, et ceux qui se promènent en fourrures évaluent toujours mieux. La conscience pour la justice animale s’accroît toujours plus. Beaucoup de ces gens se privent déjà de voir des corridas ou de manger le foie gras « malade » d’oies gavées, qui est maintenant déjà souvent remplacé par le foie d’oie sain, élevé en conformité avec l`espèce « oie »
Merci !
Le seul fait d’ « arracher » un cheval à un troupeau organisé est une source de stress pour l’animal. Il réagira, entre autres, en grattant des sabots ; il suera, hennira, rongera son box. Bref, il cherchera à retourner au sein de « sa » harde. Le cheval est sans conteste un animal grégaire.
Comparaison de place, cage
Ce chien (Pastisse) possède autant de place qu`un cheval dans le boxe. Nous acceptons et nous consentons autant de place pour un cheval !
Souvent ce sont les personnes qui reprochent aux cirques et aux jardins zoologiques leurs manières de se comporter et de séquestrer les animaux qui agissent de manière identique avec leurs chevaux.